Réorienter toute l’énergie mise à construire cette vie parfaite et la mettre là où on a toujours voulu la mettre sans oser le faire, voilà ce que se dit ELLIE BLOOM lorsqu’elle s’apprête à faire l’un des choix les plus importants de sa vie : poursuivre son rêve d’enfant, la musique.
Objectif : renouer avec la petite fille qu’elle était. Plus spécifiquement encore : unir la maman, l’épouse, la fille, la soeur, l’amie, mais aussi la juriste avec l’artiste qu’elle est, faire entrer ces multiples facettes en symbiose afin de concrétiser ce rêve. Car ELLIE BLOOM a construit sa vie méticuleusement, construction qui l’a inconsciemment distancée – sans jamais l’éclipser – de sa vocation première. En ayant grandi entre la Belgique et le Canada, sur la route d’une jeunesse mouvementée, ELLIE BLOOM navigue, littéralement comme figurativement, entre deux eaux. Des eaux tantôt douces, tantôt tumultueuses, des eaux qui ont le goût des montagnes russes que la vie nous donne à traverser : mi-peur, mi-euphorie.
Forte de ses expériences ô combien personnelles mais qui résonne avec nos expériences collectives, ELLIE BLOOM fait le choix de la scène, celle qui provoque et matérialise la catharsis. Celle qui fait prendre vie, au creux des amplis, sur des boucles électroniques sombres et magnétiques les paroles de ses chansons, elles-même reflets d’un dialogue intérieur complexe mais salvateur. L’esprit magique des performances des grands stades l’anime, lui permettant de sublimer les obstacles rencontrés sur son chemin, tambour battant.
Mais un détail persiste. Vous l’entendez, la petite voix qui sabote parfois notre conviction intérieure ? ELLIE BLOOM fait résonner une ritournelle apaisante pour son audience, qui se sait entendue, comprise, acceptée, dès l’écoute de ses chansons. Nombre d’entre nous avons une vocation parfois incomprise : avec ELLIE BLOOM, on s’autorise enfin à l’écouter.